Françoise Frauca
Félix Boulé
"J'aime votre recueil (...). Merci pour la jolie dédicace."
Daniel Mercier
"Oh, et puis zut !" mis à l'honneur dans la sélection du site prixdulibre.be en partenariat avec
Le Carnet et les Instants (Fédération Wallonie-Bruxelles et Culture.be) à l'occasion de l'édition 2021 de "Lisez-vous le Belge ?" (01/11 - 06/12); sélection #3 Aphorismes & poèmes courts
LES 40 LECTURES PRÉFÉRÉES de DENIS BILLAMBOZ en 2020
Les Belles Phrases (le blog d'Eric Allard)
"Quel livre délicieux ! Toute la finesse et le regard heureux de Iocasta se retrouvent dans ces mots bien choisis. Un de mes livres de haïkus/senryus préférés."
(Marie Derley)
"Une poésie du quotidien qui le montre sous un jour nouveau;
les poètes sont souvent de fins observateurs qui prennent le temps de regarder autour d'eux."
(Marie-José Pascal)
"Beaucoup aimé ton recueil;
au fait, ça me parle plus que
les haïkus traditionnels"
(Karine Gadiou)
"Il y a peu, j'ai relu avec plaisir ton recueil Oh, et puis zut ! Ça m'a fait du bien ! "
"À l’instinct et l’instant
Iocasta HUPPEN, Oh, et puis zut !, Bleu d’encre, 2020, 74 p., 12 €, ISBN : 978-2-930725-33-8
L’ouvrage se conclut par un pédigrée poétique plein de concours, publications et prix. Iocasta Huppen en est à son cinquième recueil de haïkus. Celui-ci, Oh, et puis zut ! est son deuxième chez Bleu d’encre. La couverture est un autoportrait composé de quatre cailloux et trois pommes de pins, et la quatrième de couverture annonce des "poèmes d’humour". Cependant, les aspects techniques ne sont jamais loin car l’auteure est aussi animatrice d’ateliers d’écriture. Ainsi, elle explique que ses haïkus sont, dans cette publication, davantage des senryu, ce qui "a comme sujet principal les faiblesses humaines".
K+J
POUR TOUJOURS
jusqu'à ce que l'arbre tombe
Similaire au haïku, la lecture d’un senryu se veut aussi légère que l’air respiré lors de sa composition. La lettre semble ainsi effleurer le papier plus qu’elle ne s’y imprime. C’est l’espérance et l’exigence du genre : l’instant embrase l’esprit et tout l’environnement immédiat embrasse le corps. L’instant libère ainsi de la pensée, de soi, du monde. Quoique… ce même instant est plein comme un œuf, il est parfait, immanent, instinctif et pulsionnel. Il est tout de sensibilité. Ici, il se veut même drôle, défiant la raison. L’instant est surprise, tout comme l’humour.
Départ imminent
crème solaire, maillot de bain
et masque en tissu
Humour et humeur s’épousent à et en l’instant. Un haïku, un senryu, cela ne s’écrit pas vraiment, cela se cueille comme le jour d’Épicure. Ils sont une espèce de nostalgie immédiate. La main inscrit un moment si bref qu’il ressemble fort au fameux instant décisif de la photographie. Le poème suspend l’air comme une lentille capture la lumière pour la graver sur les plaques sensibles du cerveau et du cœur. Cette impalpabilité est commune aux temps courts du haïku, du senryu et de la photographie.
Coup de bol
mon carré d'herbe au soleil
épargné par les nuages
Cette matérialisation de l’air et de la lumière peut être prise pour l’un des actes fondamentaux de ce qui fait humain. Le temps fuit et nous tentons de le maintenir dans un espace, de l’exprimer en l’imprimant. Voilà bien l’enjeu ; infini et infinitésimal. À plaisir et facilité de lire Iocasta Huppen, son livre et sa lecture se réduisent finalement au poids plume d’un nuage ; écran moelleux et contemplative frontière entre ombre et lumière. C’est ainsi que l’auteure nous offre de partir au ciel avec elle, éternelle amoureuse.
Quarante neuf ans
et pas encore goûté
à la pomme d'amour"
(Tito Dupret - Le Carnet et les Instants)
https://le-carnet-et-les-instants.net/2021/02/12/huppen-oh-et-puis-zut/
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"Il faut en effet avoir lu, écouté, regardé cette auteure pour deviner toute la torture intellectuelle qu'auront certains pour parler, écrire sur les brièvetés savoureuses de Iocasta Huppen.
Soleil de printemps naissant avec son cerf-volant d'avril, l'auteure traverse le temps en robe d'été et chapeau d'homme… s'émanciper. Elle joue avec les mots, les culbute, joue de leur ombre, usant subtilement de leurs sous-entendus.
Décoiffée, déchaussée, soupesée… Iocasta Huppen nous invite à découvrir ses poèmes brefs à l'humour pétillant et à l'ironie non-acerbe.
À quelques jours de la nouvelle année, j'écris ces quelques lignes un regard posé sur la place Fernand Cocq à Ixelles.
Soleil de décembre --
de la fiente du pigeon
un peu de vapeur"
(Willy Lefèvre)
https://lesplaisirsdemarcpage.wordpress.com/.../oh-et.../
https://www.babelio.com/livres/Huppen-Oh-et-puis-zut-/1282296
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"Chère Iocasta,
Oh, et puis zut !
J'ai lu ton livre, Iocasta, et je te félicite.
D'abord pour le titre qui dit tout pour tes Senryus très comiques (j'ai bien ri):
Feu de cheminée --
deux mouches s'accouplent
sur mon genou
Puis pour ta belle dédicace."
(Naty Garcia Guadilla)
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""Oh, et puis zut !", le recueil de senryus (tercets ayant pour thème la faiblesse humaine) de la haijin Iocasta Huppen, est une incursion au fil des saisons dans le monde de toutes ces petites choses inattendues qui nous arrivent au quotidien, le petit pas de côté. On les remarque souvent à peine mais elle en a fait des poèmes qui pour plusieurs, n’ont pas manqué de me faire sourire.
Nous les découvrons au fil des saisons en s’attardant un peu plus longuement sur ses vacances familiales estivales, ce qui fait un grand bien à ce temps-ci de l’année. Mais comme tout n’est pas rose dans la vie et que cette autrice est une femme sensible et affirmée, elle nous fait aussi part de quelques senryus sur la bêtise humaine.
Je décrirais sommairement la plume d' Iocasta Huppen comme étant efficace et imagée. Ce qui me plait le plus chez elle est sa capacité à créer cet effet de surprise, cet étonnement que plusieurs appellent "l’effet haïku" que je ressens comme un ravissement.
J’ai terminé ma lecture avec plein de belles images en tête et avec la résolution de faire plus souvent un pas de côté pour observer et sourire de ces petits riens. Un grand merci à Iocasta et à Claude Donnay de Revue et Editions Bleu d'Encre.
Vous pouvez vous procurer le livre via les Éditions Bleu d’encre (Claude Donnay), auprès de vos libraires sur commande ou en prenant contact avec elle. https://bleudencreeditions-revue.over-blog.com/tag/iocasta%20huppen/
Des regards sans arrêt
pour la graine plantée ce matin --
on ne sait jamais
Premiers moucherons --
chaque tête, sa nuée
Jour de tondeuse --
de la constellation des pissenlits
plus qu'une étoile
Brise et parasol --
en maillot de bain
éplucher les légumes
Brise de printemps --
dans le gobelet du sans-abris
quelques pétales"
(Véronique Champoux pour Partage de Haïkus)
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"Iocasta HUPPEN, Oh, et puis zut !, Bleu d'encre, 2020, 70p., 12€.
Spécialiste des haïkus, Iocasta Huppen propose ici toute une série de poèmes comiques et ironiques, les senryus.
Ces poèmes brefs, au minimalisme japonais hautement revendiqué, n'ont pas la même thématique que les haïkus, et ont comme "sujet principal les faiblesses humaines avec ou sans référence à la saison", selon leur auteure.
En tout état de cause, nous avons sous les yeux de bien beaux tercets qui nourrissent avec si peu de vocables:
Le petit vent du Nord
nous pousse dans la piscine --
jours de juillet
Dans l'eau
un taon me trouve à son goût --
heures chaudes
Cinq geais
investissent le paysage --
nouvelle semaine
Aux "jours de confinement" succèdent "pruniers ou cerisiers en fleurs" ou des "pétaradeurs".
La poète cisèle les "jours de brouillard" comme les cailloux "dans la neige fraîche", de quoi happer de petits pans de réalités bienvenus.
Un joli recueil."
(Philippe Leuckx)
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"Oh, et puis zut !" de Iocasta Huppen
Note: 4 étoiles
Une année en senryus
Comme le souligne l’éditeur dans la quatrième de couverture, ces poèmes brefs ressemblent étrangement à des haïkus, ils en ont la forme mais pas le contenu. Les Japonais les nomment « senryu », ils ont pour sujet principal les faiblesses humaines avec ou sans une référence à la saison. Iocasta Huppen, grande spécialiste des poèmes courts d’inspiration japonaise, propose avec ce recueil une sorte d’éphéméride qui raconte une année calendaire qui commencerait au printemps. Une année qui pourrait être celle qui s’écoule avec des compléments de précédentes pour raconter l’automne qui vient de finir et l’hiver qui commence. Comme les haïkus, ces poèmes sont composés de trois vers, deux parfois, qui ne comportent que quelques mots, rarement plus de cinq. Avec ces quelques mots, elle raconte la vie qu’elle mène à Bruxelles ou sur les lieux de vacances qu’elle a fréquentés.
Ainsi, dès le début, elle évoque la vie de cette année difficile avec son confinement qui nous a tellement entravé et a fait tout autant jaser :
"Dans le ciel bleu / Le scoop de quelques traces d’avion - / confinement mondial"
A cette saison, au Japon les cerisiers fleurissent, Iocasta ne l’a pas oublié :
"Reflet - / des pétales de cerisier / partout sur la lune"
Une nouvelle importante fleurit ce début de ce printemps :
"Cinquième mois - / la graine apportée par le vent / se porte bien" ???
Pour fêter l’arrivée de l’été un peu de musique avec trois titres de chanson alignés en forme de senryu :
"Passe me voir / Je t’aime tellement fort / Juste nous"
Et, l’été, c’est les vacances :
"Départ imminent / crème solaire, maillot de bain / et masque en tissu"
Et, les vacances, c’est la liberté :
"L’une des fesses / dépourvue de sa part de maillot - / se croire seule au mode"
Et le plaisir coquin … :
"Câlin à l’étang / une grenouille / nous tient la chandelle"
L’été s’en va, les vacances se terminent, l’automne approche :
"Fin des vacances / la fuite irréparable / du fauteuil gonflable"
L’automne s’installe !
"Rayon après rayon / l’araignée tourne en rond - / lumière d’automne"
Puis, cède la place à l’hiver :
"Soleil de décembre - / de la fiente de pigeon / un peu de vapeur"
"Grêle de février - / quelques grains de cardamone / dans mon café grec"
Le cycle est terminé, nous avons tous un an de plus et nous savons comment Iocasta a passé cette année, elle nous l’a confié en quelques mots comme des images qu’on range précieusement pour, plus tard, se remémorer de bons souvenirs. Malgré toutes ces images iréniques et apaisantes, Iocasta sait bien que le monde ne tourne pas très rond :
"Le monde va mal / le zapper quelques minutes / au bord de l’eau"
Peut-être qu’il tournera plus rond l’an prochain … ?"
(Denis Billamboz, Critiques Libres)
"Ma chère Iocasta,
Je suis fou de joie à la réception de "Oh, et puis zut" (…) Tout lu, (...) donc la soirée fut excellemment douce, charmante et ... piquante ! Maintenant relire par petites bouchées grappillées au hasard ! Becquée, aurais-je dû dire ? Enfin, plutôt becquées !!!
Encore merci pour ces petits coins de paradis !"
" (...) J'ai commencé à lire ton recueil hier soir. Tes poèmes sont très beaux et doux, ils font du bien. Et j'adore la couverture.
Mille bravos !"
(Brigitte Huppen)
"Je viens de recevoir ton envoi. Très bel objet et déjà très chouette dédicace. Merci. Je me plonge dans la lecture de tes senryû. Merci pour ce cadeau."
(Patrick Winandy)
"Ton livre m'est bien parvenu et j'ai immédiatement fait le lien avec "Sens Magique" de Malcolm de Chazal.
Tes senryus se savourent."
(François de Bordas)
"Oh, et puis zut ! Iocasta Huppen - Editions bleu d'encre - 2020 - ISBN 9782930725338
Oh, et puis zut! Je le balance…
Je me délecte toujours de lire les savantes critiques littéraires de certaines connaissances croisées au hasard de ces petites réunions, au cours desquelles ronds de jambes et papotes sont de mises entre teneurs de plumes et groupies, vous savez, ces aficionados très vite effarouchés par le moindre soufflet allant à l’encontre de leur idole.
Je reviens à mes brebis, ces moutons, ces faiseurs de pluie et de beau temps qui déversent de nébuleuses réflexions accouchées verre à la main, coude sur la tablette d’un radiateur, et qui vous débitent un discours aussi tortueux que la remontée des méandres de la Semois.
Je ne vous parle pas encore de leur papier…
*
Iocasta:
Feu de cheminée --
Deux mouches s'accouplent
sur mon genou
*
Fantasmes assurés !
*
Il faut en effet avoir lu, écouté, regardé cette auteure pour deviner toute la torture intellectuelle qu’auront certains pour parler, écrire sur les brièvetés savoureuses de Iocasta Huppen.
L'araignée
Postée au milieu de sa toile
Chemin barré
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Soleil de printempsnaissant avec soncerf-volant d’avril, l’auteure traverse le tempsen robe d’été et chapeau d’homme… s’émanciper. Elle joue avec les mots, les culbute, joue de leur ombre, usant subtilement de leurs sous-entendus.
Décoiffée, déchaussée, soupesée…Iocasta Huppennous invite à découvrir ses poèmes brefs à l’humour pétillant et à l’ironie non-acerbe.
À quelques jours de la nouvelle année, j’écris ces quelques lignes un regard posé sur la place Fernand Cocq à Ixelles.
Soleil de décembre --
de la fiente du pigeon
un peu de vapeur"
(Willy Lefèvre)
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Un grand merci à Nicolas GRANIER (Brève de poésie) pour cette belle mise en lumière de mon livre:
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"De la légèreté et de la délicatesse grâce à Iocasta Huppen et son recueil Oh, et puis zut!
"Midi --
un lézard manque son taon"
"L'une des fesses
dépourvue de sa part de maillot --
se croire seule au monde"
"Pluie d'étoiles filantes --
j'ai épuisé tous mes voeux"
(Christelle Chenet)
La note de lecture de Martine Rouhart
"Beaucoup de tendresse dans ces Haïkus, de l'humour, beaucoup d'esprit et d'évidence pas si évidente à retransmettre en mots (...)
Bravo à Iocasta pour ce talent (...)"
Pierre Nice
"OH, ET PUIS ZUT !, IOCASTA HUPPEN, BLEU D'ENCRE ED., 2020, 12 Eur
Est-ce moi qui disais rares les recueils de senryûs ? En voici un autre dont le titre est déjà un programme ! Mais sont-ce tous des senryûs ?
Ceux-ci oui:
Camions, trains, bateaux et avions -- / les filles ont aussi leur place / dans ce rayon
Aliments surgelés / humains cryogénisés -- / rendez-vous sur Mars
Pile ou face / lequel des ados / sort les poubelles ?
Ceux-là, non:
Ciel bleu azur -- / oh, et puis zut ! / je referme mon carnet
Dernier jour -- / quatre araignées noires / me prennent d'assaut
Air d'opéra -- / le doux-fou mélomane / repasse dans la rue
Les haïkus et senryûs sont présentés en trois parties séparées par les pauses 1 (titres de musique zouk) et 2 (un peu de pub).
Toute la légerété, l'ironie, les surprises de Iocasta Huppen !"
(Jean Antonini, Revue GONG N°71, Avril-Juin 2021)
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"« Oh, et puis zut », Editions Bleu d'encre 2020
Et si je commençais ce compte-rendu par le dernier tercet de ce recueil :
Approchez-vous
qu'est-ce que vous voyez
par cette fenêtre sur la mer ?
C’est cette belle invitation à relire le recueil qui m’a décidé à vous en proposer ma lecture.
Haïkus, senryu ou simples tercets, qu’importe la forme et la métrique qui encadrent la poésie de Iocasta Huppen, on se laisse rapidement entrainer par le charme léger des images, des anecdotes ou des moments précieux contés si simplement :
A deux doigts
de mes doigts
le papillon blanc
Ou encore:
Le soleille brille --
c'est l'heure de pointe
à la plaine de jeux
Il y a du Cartier-Bresson dans l’écriture de l’autrice, dans son aptitude à saisir l’instant décisif, celui au sein duquel se révèle toute sa poésie :
L'ombre des feuilles
sur le dos d'un écureuil --
matin de juin
Le ton enjoué, l’intelligence de l’humour, l’ironie sans amertume portent avec bonheur ce recueil :
Lune pleine
en bonne compagnie
mon insomnie
ou encore:
Eté meurtrier --
dans la nasse des écrevisses
un ragondin
Puis vient le moment où l’on referme le recueil et où l’on se dit qu’on en croquerait bien encore quelques poèmes brefs de Iocasta Huppen.
Ciel bleu azur --
oh, et puis zut !
je referme mon carnet".
(Jean-Luc Werpin)
À-propos de "Oh, et puis zut !"
Éditions Bleu d'Encre, novembre 2020
Photo première de couverture:
Iocasta Huppen
http://bleudencreeditions-revue.over-blog.com/tag/iocasta%20huppen/