À-propos de

"Le livre zen des saisons"


Éditions L'Harmattan, 2017

Collection Poètes des cinq continents


Préface de Serge Tomé

"Le livre zen des saisons

Haïkus Iocasta Huppen 


Vous découvrirez la lenteur de l'hiver, le jaillissement du printemps, l'effervescence de l'été et la flamboyance de l'automne...


Avec ce livre, Iocasta Huppen vous invite à faire une pause dans votre vie de tous les jours, à faire de la place à la poésie brève, de prendre le temps de regarder vraiment les saisons. Tout en souhaitant qu'après lecture vous vous laisserez gagner par un état d'esprit zen."


"Les hortensias

figés dans leur bleu délavé

janvier doux"


"Cheminées fumantes

les maisons se profilent

sous le brouillard"


Que votre journée soit douce.Qu'elle vous guide sur un cheminde sérénité, de joie !"


(Françoise Bortolozzi)

"J'admire et j'aime énormément ce que tu fais. (...) Je veux recevoir tes haïkus et ensuite les lire à la maison, avec les êtres chers."

Pompiliu Constantinescu

"À la lecture du titre de votre livre, je me doutais déjà qu’il me suffirait de le parcourir pour me glisser dans un univers très proche du mien.


Bien que poète, je suis avant tout un homme de la terre, petit-fils defermier, de cultivateur…

J’ai eu la chance de grandir au milieu des champs et des prairies.

En contact avec des chevaux et des vaches…

Encore enfant, je découvrais la campagne avec délice et aurais pu latraduire avec des haïkus non seulement si j’avais su ce qu’était un haïku,mais encore si j’avais été un petit génie… Ce que, hélas, je n’étais pas !


Aujourd’hui, je vis toujours dans cette ferme… Bien sûr, les terres ontété expropriées pour construire des cités ouvrières mais j’ai pu en sauverune parcelle que j’ai transformée d’une part en verger et de l’autre enparc avec des plantes, des arbres décoratifs et un potager.


Et je ne permettrais à personne d’en faire l’entretien tant le travail de laterre est ancré ( même encré) dans mes gènes…


Voilà pourquoi je me suis régalé à la lecture de votre si beau livre….


Je vous remercie de l’avoir si bien écrit presque égoïstement comme si c’était pour moi…

En tous cas, je vous souhaite que, pour des tas d’autres raisons, beaucoup d’êtres humains d’autres horizons, s’y retrouveront autant que moi…"


(Louis Savary)

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"Iocasta Huppen puise dans la nature l’essentiel de son inspiration. Ses haïkus allient à la fois spontanéité, simplicité, profondeur et surtout étonnement. 


L’écriture demeure en particulier belle, créative qui fait parler des éléments de la nature mais également des êtres humains

Début septembre
deux saisons se partagent
les arbres de la rue

On sent à travers les haïkus de Iocasta Huppen un désir fou à partager des moments privilégiés, des instants fugitifs, difficiles à capter mais tellement beaux.

Également, l’aspect lapidaire dans les haïkus de Huppen, crée un effet inattendu, donnant plus de force au haïku mais demandant aussi un important effort de compréhension.

Un mouton tousse –
les nuages de beau temps flottent
dans l’eau du lac

Le soleil plonge
dans l’eau du bassin –
baie vitrée

Les saisons, ces instants de vie, précieux, temporaires qui vivent en nous, sont vus autrement à travers les haïkus de Iocasta Huppen : Une invitation à sentir ces saisons, les savourer, les rapprocher… : Les voir différemment…

La beauté et la simplicité des écrits nous plongent dans la sérénité du haïku-zen comme cette âme calme qui s’allège lors des séances de profond recueillement.

Nuit de nouvel An –
sur mon ciel
tu as piqué une étoile

Souche d’arbre –
à l’abri de la pluie
j’hume la forêt

Reste à signaler que ces brefs écrits nous renvoient vers un temps si varié, dans lequel les sensibilités fusionnent et les impressions divergent. L’interaction entre la photographie et la poésie est bellement ressentie comme cette douce fusion entre la captivité et la contemplation.

Le livre zen des saisons, un joli recueil de haïkus et un bel ouvrage de haïku-thérapie."


(Abderrahim Bensaid)

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"Les poèmes sont présentés selon les saisons, d’abord l’hiver. En préface, Serge Tomé dit de l’auteure : "elle a le sens du récit, l’art de poser le minimum sur la table et de laisser le lecteur construire le reste."


Soleil de décembre / mes pas enjambes / les ombres du matin

Premier jour de l’An - / les pleurs d’un bébé arrivent / de la rue déserte

Dans le bois sec / le vert jaillit de partout

Ce matin / les arbres ont de nouvelles feuilles - / elle remet le même pull

Pluie chaude d’été / je m’enfonce jusqu’au menton / dans l’eau du lac

Retrouvons-nous / à l’étang des vingt peupliers - / la vie n’est pas longue

L’insignifiance du temple / parmi les érables rouges

On s’en voudrait de troubler le silence qui suit chacun de ces haïkus. Finesse et sensualité s’y entremêlent. Pour les haïkus zen, moi lecteur, je m’inquiète : qu’ont-ils donc de zen ? Les références japonaises ?... Mont Fuji, lampion en papier, ombrelle jaune, sanctuaire, grues du Japon, geishas… en tout cas, la même finesse que les précédents…

Deux papillons / volètent en rond / ce petit bruit d’ailes qui se touchent."


(Jean Antonini, Revue GONG, N°56, Juillet-Sept. ‘17,Association Francophone de Haïku)

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