À-propos de l'anthologie 

"Le Haïku à 5 Voix"


Éditions Unicité, juin 2022

Illustrations de Jean-Louis Gabriel

http://www.editions-unicite.fr/auteurs/HUPPEN-Iocasta/le-haiku-a-5-voix/index.php 

"Le haïku à 5 voix

Collectif de haïkus dirigé par Iocasta HUPPEN

Par Danièle Duteil

 

C’est une aventure d’écrire à plusieurs. Si le thème est commun, du moins celui des saisons, en dehors d’un volet libre, il est difficile de savoir d’avance ce que la partition des compagnons de route réserve, chacune et chacune y allant de son originalité. Trois hommes et deux femmes se livrent à ce jeu ici : Jean Antonini (France), Marie Derley (Belgique), Damien Gabriels (France), Iocasta Huppen (Belgique), Serge Tomé (Belgique).

 

J’ai décidé de m’amuser, moi aussi, en rapprochant quelques haïkus de saison.

 

Histoires d’oiseaux :

 

perché sur un fil

merle ameutant tout le quartier

– ses pattes toutes frêles (JA)

 

Histoires de papillons:

 

midi –

la danse des papillons

dans la lumière (ST)

 

La neige :

 

au pied

d’un petit tas de neige

une carotte (DG)

 

première neige –

tout noir dans la vallée

le haut-fourneau éteint (ST)

 

Le temps qui passe :

 

tirer les rideaux

prononçant dans un murmure

"les jours les plus longs" (JA)

 

avril avant mai

l’oiseau sur le fil

fait ce qui lui plaît (MD)

 

deux papillons

dont un reflet –

vitres au soleil (IH)


Bouddha sous la neige –

pour lui aussi

les saisons avancent (IH)

 

matin de janvier

tout s’est couvert de neige

– les ailes d’un oiseau (JA)

 

de l’été d’avant

manger encore les confitures –

le goût du passé (MD)

 

C’est toujours agréable de se transporter dans les lieux où vivent les haïjins. Parfois ils les nomment, d’autres fois non, mais d’un trait de crayon ils croquent un élément caractéristique de leur environnement, en même temps qu’une ambiance...

 

lumière du soir

sur le lac de la Tête d’Or

– les grands arbres rouges (JA)

 

course sur le canal –

deux poules d’eau soulèvent

des gerbes de ciel gris (DG)

 

petit matin d’été –

les nuages de Van Gogh

existent bel et bien (IH)

 

L’humour est assez présent dans le recueil, rappelant que le haïku est volontiers badin.

 

taille de printemps –

le vieux sécateur

rechigne un peu (DG)

 

ombres d’été

on aime deux fois les arbres

avec… sans chapeau (JA)

 

Parfois pourtant s’égrènent quelques vers de mélancolie, de nostalgie, de tristesse, voire d’ennui…

 

assis au bord du fleuve

nous regardons nos rêves

filer dans l’eau (JA)

 

retour de chez lui

à l’aller je pédalais

avec le vent (MD)

 

Le thème libre dévoile un peu plus auteurs et autrices, leurs rêves secrets, leurs hobbies, leur tempérament, ou encore leur implication dans la vie sociale et politique.

 

papillon et moi

nous croisant sur le chemin

– je pense à mes ailes (JA)

 

vaste paysage

le soleil ne se couche jamais

dans mes peintures (MD)

 

le beau cactus

mort de canicule –

on peut trop aimer (MD)

 

rivière à sec –

soudain le héron

gobe un poisson (ST)

 

si loin de toi

sous cette même lune

les lilas embaument (IH)

 

Chandeleur –

faire sauter les crêpes

pour nous seulement (ST)

 

pédalant vent de dos

au long du champ d’éoliennes –

la vie tourne rond (DG)

 

lumière de bougies

pour mieux saisir l’étincelle

au fond de tes yeux (IH)

 

matin froid –

les autos passent lentement

devant les grévistes (ST)

 

Une bien agréable lecture que cette anthologie franco-belge, et une bonne idée. Elle est datée de fin 2022, une bonne partie des haïkus a donc été écrite pendant la période de pandémie, que Serge Tomé évoque à plusieurs reprises. Le projet a-t-il germé justement pour rétablir des liens entre les uns et les autres ? Auquel cas, le haïku démontre qu’il constitue un vrai ciment entre les êtres quand le monde vacille.

 

Danièle DUTEIL

(L’écho de l’écho, le carnet du haïku, n°11 - Juin 2023)


Le haïku à 5 voix

Haïkus, senryūs, tercets

Coordination : Iocasta HUPPEN

Illustrations de Jean-Louis Gabriel

Éditions Unicité, 2e tr. 2022, 85 p. ; 13.00 €.

https://www.editions-unicite.fr/"

 

(Précision: j'ai ajouté les quelques césures qui n'avaient pas été reprises dans la note de lecture).

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La lecture de Nicolas Granier sur sa chaîne Brèves de poésie, Décembre 2022

https://www.youtube.com/watch?v=I4bUbf25psk 

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"L'épure de la littérature


Pour écrire ce recueil, Iocasta, haïjin de talent, a regroupé autour d’elle quatre autres auteurs qu’elle connait bien : Jean Antonini (Lyon), Marie Derley (Belgique), Damien Gabriels (Métropole lilloise), Serge Tomé (Belgique). Ils ont développé une réelle connivence entre eux en participant avec la même vision et le même esprit à la promotion et au développement de la poésie d’influence japonaise en Belgique et en France depuis de nombreuses années.


Pour réaliser ce recueil, elle leur a fixé un "cahier des charges" assez précis : les haïkus, tercets et senryus proposés doivent respecter le thème des quatre saisons, ils doivent être complétés par un poème d’inspiration libre, chaque auteur doit fournir cinq textes pour la thématique imposée et cinq autres pour la thématique libre. Malgré la rigueur de la composition, chacun a conservé sa liberté de ton : l’humour, la dimension intellectuelle, l’esprit social, une inspiration plus poétique, … Ainsi chacun a fourni des poèmes de trois vers, je ne suis pas suffisamment versé, malgré les efforts accomplis par Iocasta, pour déterminer qui a écrit des haïkus, qui a écrit des tercets, qui a écrits des senryus mais tous les poèmes publiés comportent trois vers. Ils sont encadrés par un magnifique dessin de Jean-Louis Gabriel reproduit à la fin de la production de chaque auteur, toujours sur le même thème mais avec chaque fois une variation dans la couleur et dans les motifs secondaires.


Pour vous donner un aperçu de ce recueil, j’ai choisi, au hasard, un poème de chacun des cinq haïjins dans le thème libre qu’il a exploré :


Jean Antonini : "au sol de la chambre / une plume – je ne me souviens pas / de mes rêves",

Marie Derley : "retour de chez lui / à l’aller je pédalais / avec le vent",

Damien Gabriels : "sortie de reprise - / le col hors catégorie / du pont de l’autoroute",

Iocasta Huppen : "lumière des bougies / pour mieux saisir l’étincelle / au fond de tes yeux",

Serge Tomé : "fin de manif - / les syndicalistes sont unis / pour pisser au mur".


Et, à chaque fois, je suis épaté de voir avec quel talent les haïjins savent avec quelques mots bien rangés suggérer une histoire bien réelle. Ils sont les artistes de la forme littéraire ultra courte."


(Denis Billamboz pour Critiques libres et Mes impressions de lecture)

https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/63334?fbclid=IwAR1aYkNtBWtZN6mMYkEQV6tlV8BOH-lL7EW16BHfNrqIptyT4ObwAaF7Vs0


http://mesimpressionsdelecture.unblog.fr/2022/09/28/le-haiku-a-5-voix-sous-la-direction-de-iocasta-huppen/?fbclid=IwAR05w7pC6PfbrHxUD-26m7nDVPu4RIHOGAzX3e4vQ--uHb6rheqru_O-jgY

"Bonjour Iocasta,


Merci beaucoup pour ton cadeau. De plus, il est arrivé pile le jour de mon anniversaire. Parfait timing, comme on dit. (...)"

Brigitte Huppen

"Chère Iocasta, j'ai reçu ton livre; grand merci !! Quel beau concept !!

J'attends avec impatience de m'y plonger; je le prendrai avec moi en vacances."

Cristina Manea

"J'ai eu le plaisir de lire ''Le haïku à 5 voix'', anthologie dirigée par Iocasta Huppen et publiée aux éditions UNICITÉ. C'est un voyage au gré des saisons et encore plus, sous les plumes de Jean Antonini, Marie Derley, Damien Gabriels, Iocasta Huppen et Serge Tomé. Ces auteurs(trices) reconnus(es) nous offrent des haïkus, tercets et senryus de haut niveau.


Avec J. Antonini c'est comme piger dans une boîte à surprises une surprise différente à chaque fois. On ne sait pas sur quoi on va tomber mais ça fait plaisir à chaque fois. Aucun haïku ne se ressemble vraiment mais certains thèmes et émotions reviennent comme celui du temps qui passe. De toute beauté.


L'écriture de Marie Derley est drôle et intelligente.(c'est d'ailleurs comme ça que j'imagine Marie) L'humour s'y glisse mine de rien et quand je réalise après une petite seconde, ça me fait bien sourire. Une autre chose que j'ai aimé, c'est que le haïku parle fréquemment de ''l'auteur avec la nature'' et les haïkus de M. Derley font souvent référence à des moments partagés.


On est presque toujours dehors avec Damien Gabriel! C'est peut-être pour ça que je reste avec une impression de vent à sa lecture. Il sait mettre en valeur ces petits moments du quotidien de manière bien ancrée dans le présent, avec la finesse d'une poésie classique. Ses haïkus sont limpides et ravissants.


Iocasta Huppen écrit avec délicatesse et grande maîtrise, des haïkus sur une variété de sujets qui ont très souvent en commun le plaisir des sens. Elle m'a fait vivre les éléments dans ma chair et les émotions avec subtilité. Sa plume m'a transporté dans un univers doux et sensuel. Un vrai régal.


Serge Tomé aborde dans ses haïkus divers thèmes et on y devine souvent des messages sociaux. Son style d'écriture dénote un grand sens de l'observation, il est direct, franc et impliqué. Mais ce que j'ai le plus apprécié, c'est qu'au fil de la lecture j'avais l'impression de soulever tranquillement un voile qui a laissé apparaître une belle sensibilité.


Je termine ici en soulignant la beauté du livre, entre autres par sa superbe couverture et par des rappels en couleur qui y sont faits à l'intérieur et une jolie bibliographie de chaque auteur(trice).


points jaunes...forsythias

points rouges...pommiers du Japon

-- bise froide de mars / J. Antonini


j'ai mis un Minion

entre Joseph et le boeuf 

j'attends qu'il soit vu / M. Derley


course sur le canal --

deux poules d'eau soulèvent

des gerbes de ciel gris / D. Gabriels


bruit de l'eau --

jusque derrière les paupières

la fraîcheur / I. Huppen 


automne covid --

le sentier dans le pré

maintenant bien tracé / S. Tomé"


((Véronique Champoux pour Partage de haïkus)

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"Le haïku à cinq voix, comme son titre le suggère, regroupe les haïku de cinq auteurs : Jean Antonini, Marie Derley, Damien Gabriels, Iocasta Huppen et Serge Tomé.


Chaque auteur a un chapitre qui lui est consacré et indépendamment du thème imposé des saisons, a choisi un thème personnel supplémentaire. Cela permet aux lecteurs d'identifier rapidement le style de chaque auteur ainsi que la façon dont il voit le monde.


insecticide interdit !

ils coupent les cerisiers en fleur

à la tronçonneuse


Jean Antonini


de l'été d'avant

manger encore les confitures --

le goût du passé


Marie Derley 


de retour du compost

mes chaussures fleuries

de pétales de pâquerettes


Damien Gabriels


un air de printemps

par la fenêtre ouverte

les oiseaux de l'aube 


Iocasta Huppen


matin froid --

les autos passent lentement 

devant les grevistes


Serge Tomé


Un recueil à emporter dans ses valises cet été."


(Cefra sur Babelio, le 17 juillet 2022, note: quatre étoiles).

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Un grand merci à Dan Burcea pour ce bel article sur son blog littéraire "Lettres Capitales": 


"Les amateurs de haïkus, de tercets et de senryus seront ravis de parcourir le recueil Le haïku à 5 voix qui vient de paraître aux Éditions Unicité. Il s’agit d’une anthologie publiée sous la direction de Iocasta Huppen – une haïjin bruxelloise de langue française et d’origine roumaine. Le volume réunit des contributions de cinq poètes Jean Antonini, Marie Derley, Damien Gabriels, Iocasta Huppen et Serge Tomé sur le thème des saisons, accompagné d’un bonus sur un thème libre.


Comme un quintet en concert, les partitions de chaque poème s’enchainent en toute liberté, laissant à chaque écriture la liberté de suivre sa ligne, pour servir l’harmonie de la thématique donnée, mais sans se plier aux règles de la renga, ce "poème en chaîne", comme dans une série de waka écrite à plusieurs mains. Le thème libre autorisé à la fin à chaque contributeur s’inscrit dans le même accord, telle une fantaisie musicale.


Ceux qui sont familiers à la beauté fulgurante de ce genre de poésie courte seront enchantés tout aussi que ceux qui la découvrent, portés par un fil poétique qui suit les frissons qui surgissent à chaque changement imposé à leurs plumes par une saisonnalité régissant les changements de la nature, les mouvements des astres et l’évolution du baromètre de leur sensibilité.


Ainsi, pour prendre un seul exemple, on apprendra l’arrivée du printemps soit à travers la "blancheur du papier" dans laquelle plonge Jean Antonini, soit à l’aide "les mots que nous n’osons dire/des fleurs sou la neige" (Marie Derley, soit sur "les chaussures fleuries/de pétales de pâquerettes" (Damien Gabriels), soit à l’aide de "milliers de fleurs" qui prennent la forme d’une "pensée pour toi" (Iocasta Huppen), soit, enfin, dans la solitude qui condamne les familles confinées à "une réunion/digitale" (Serge Tomé).


Suivre cette déclinaison de la saisonnalité poétique demandera au lecteur de s’abriter sous le réverbère de chaque série de poèmes, afin d’en deviner la durée de chacun, d’en saisir ensuite leur entrée et leur sortie de la scène qui se cache souvent au détour d’une page qui se tourne et oublie d’en annoncer le changement. Printemps, été, automne et hiver deviennent des personnifications de l’état d’âme de chaque poète qui s’accroche aux mots pour en saisir leur passage et la révérence qui doit l’accompagner.


Les poèmes demandent une lecture attentive, souvent une relecture pour en saisir la saveur délicate et l’élégance de la forme. Imprégnée dans la mémoire active par leur éloquence particulière, cette beauté est capable d’accompagner longtemps le lecteur charmé par la capacité esthétique du discours poétique.


Enfin, les thèmes libres en disent encore plus long sur l’univers poétique de chacun des cinq participants qui choisissent de voler comme des papillons qui se voient pousser des ailes, dans un paysage vaste où "le soleil ne se couche jamais", qui s’amusent à "jouer au chat et à la souris avec les nuages noirs" ou, enfin, la révolte sociale qui rassemble les gens autour du feu des palettes.


Nous avons gardé pour la fin le haïku qu’Iocasta Huppen a eu la gentillesse de dédier aux lecteurs de la revue Lettres Capitales. Nous la remercions grandement.


"sous le ciel bleu

une étendue d'herbe verte --

pensées en liberté"


Signalons enfin que Iocasta Huppen vient de recevoir le 2e Prix ex-aequo avec Hervé Le Gall au 25e Concours International de Haïku organisé par le journal tokyoïte Mainichi shinbun, l’un des journaux japonais à plus haut tirage.


"Écrire des haïkus, ou toute autre forme de poésie brève, relève d’une certaine introspection", nous signale la quatrième de couverture de ce recueil.


Qu’il nous soit permis de rajouter à cette intériorisation l’idée que cet exercice est aussi un délice pour le cœur attentif à la beauté des mots et à leur inlassable travail de réveil sensible comme suprême expression de la beauté du monde.


Les haïkus à 5 voix, Haïkus, Tercets, Senryus, sous la direction de Iocasta Huppen, Editions Unicité, 2022, 86 pages."


(Dan Burcea)

https://lettrescapitales.com/le-haiku-a-5-voix-une-declinaison-de-la-saisonnalite-poetique/?fbclid=IwAR1Z-QIi_BcqegUrcu_nT3NQN7kkk8VnT9cNE4pRVQmhJrPpuyuEnpSnmOQ

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"Le Haïku à 5 Voix, Collectif dirigé par Iocasta Huppen, Ed. Unicité, 2022, 13 Eur


Iocasta Huppen a proposé à Jean Antonini, Marie Derley, Damien Gabriels et Serge Tomé de composer ce recueil avec elle: cinq poètes aguerris, dit-elle. Cela donne un livre plein de variétés: dimension intellectuelle, humour rafraîchissant, touche poétique, implication sociale et zest de sérénité.


au sol de la chambre / une plume -- je ne me souviens pas / de mes rêves

J.A.


hôtel à insectes / quand les enfants passent / il fait restaurant

M.D.


léger battement / de l'éventail de ma femme / -- j'émerge de la sieste

D.G.


fin de manif -- / les syndicalistes unis / pour pisser au mur

S.T.


un air de printemps / par la fenêtre ouverte / les oiseaux de l'aube

I.H.


Illustré par Jean-Louis Gabriel, un recueil d'exception à ne pas rater !"


(Revue GONG n°76, Association francophone de haïku - AFH, Juillet-Septembre 2022)

"Je dois te remercier pour le beau travail d'édition.


Le recueil est vraiment de belle qualité.


Merci et bonnes vacances à toi."


(Serge Tomé)

"Bonheur du jour:

mon exemplaire est arrivé !"


(Félix Boulé) 

"(...) J'en suis ravi !


De la "belle ouvrage", tant dans le fond que dans la forme.


Merci encore pour ton investissement dans ce projet tout à fait réussi !"


(Damien Gabriels)

"Bonjour Iocasta !


Voilà, c'est annoncé dans les actualités du n° de juin de Lichen.

Belle journée ! Bien cordialement"

M Elisée Bec (Revue Lichen)

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"J'apprécie ta préface, elle donne envie."


(Annette Marguerite)

"Magnifique illustration."


(Alessandra Riggio)

"Belle idée. Et une belle maison."


(Joëlle Petillot)

"Merci pour ce bel envoi. Très bel été à toi."


(Dominique Durvy)

"Merci (…) Iocasta. Une merveille que je fais suivre, bien sûr !"


(Jean Antonini)

"Merci Iocasta pour cette belle aventure dans laquelle tu nous a emmenés."


(Marie Derley)